Una casa, un jardín, una fuente y una joven que regresa a la casa de su infancia y reaviva sus recuerdos. Así es como el joven director ilustra el poema de Paul Verlaine de una forma profundamente conmovedora.
El cortometraje forma parte de la colección «En sortant de l'école», donde se pueden descubrir más poemas de otros poetas franceses en myfilmfriend.
El poema de Paul Verlaine en francés:
Après trois ans
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu’éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.
Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin…
Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m’est connue.
Même j’ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,
– Grêle, parmi l’odeur fade du réséda.
Paul Verlaine, Poèmes saturniens (1866)
Una casa, un jardín, una fuente y una joven que regresa a la casa de su infancia y reaviva sus recuerdos. Así es como el joven director ilustra el poema de Paul Verlaine de una forma profundamente conmovedora.
El cortometraje forma parte de la colección «En sortant de l'école», donde se pueden descubrir más poemas de otros poetas franceses en myfilmfriend.
El poema de Paul Verlaine en francés:
Après trois ans
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu’éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.
Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin…
Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m’est connue.
Même j’ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,
– Grêle, parmi l’odeur fade du réséda.
Paul Verlaine, Poèmes saturniens (1866)